僕の夏休み #2015

Noire Uni c

Nous entrons dans le mois d’août et les grandes chaleurs ont laissé place à la fraîcheur qui hante l’Ile-de-France depuis le début de l’année. Raison de plus pour rester le cœur léger devant une console en attendant mieux, puisque cet été sera pour moi celui des projets à concrétiser à l’automne. Mais tout cela est encore extrêmement loin donc revenons sur 6 mois de petit & grand écran.

IR

Non, ceci n’est pas un bug graphique. Car bien avant de plonger dans les animes & mangas, j’avais une passion dévorante pour les dinosaures. C’est ce sentiment enfoui mais bien là qui me réveille à 8h du matin (chose exceptionnelle) en ce samedi 13 juin. Je ressort conquis de la salle, car en dépit de certains choix (ou plutôt de l’absence de choix) scénaristiques, Jurassic World parvient avec un certain brio à la fois à ré-insuffler l’esprit du premier film, qui avait été perdu au fil des années, mais également à apporter ses propres innovations et relancer la série sur une nouvelle voie. Pour plus de détails, je rappelle que j’ai fait une critique complète sur Archaic.fr

Kongo a

Le très populaire jeu de stratégie Kan Colle n’a pas pu résister à l’appel du petit écran, son univers un rien coquin décrivant la campagne de «filles-navires» contre une sombre flotte des abysses s’insérant parfaitement dans les courants actuels de l’animation japonaise. Adaptation non sans douleur, car j’ai trouvé Fubuki assez médiocre en tant que personnage principal : c’est un vrai saule-pleureur qui n’est ni drôle ni surprenante. Du coup il faut se rabattre sur des épisodes qui mettent plus en valeur les personnages scondaires, notamment Kongô (ci-dessus), Yamato et Nagato qui sauvent l’anime de la noyade, parce que le trio de Fubuki, à trop haute dose, donne vraiment envie de sauter par la fenêtre. Pareil, Shimikaze et le groupe de Akatsuki/Hibiki sont inexplicablement en retrait alors qu’elles mériteraient clairement un épisode à elles. Lors des batailles, l’animation passe en 3D, ce qui un peu gênant. Ca n’enlève cependant rien à la qualité de la bataille finale, menée de manière classique mais avec un suspense assez convaincant. Un premier essai malgré tout convaincant, en espérant une saison 2 plus équilibrée, avec enfin les allemandes SVP.

Rossweiss a

Sans surprise, cette saison 3 de High School DxD est un désastre sans nom. C’est vrai qu’avec le light novel au rythme erratique et à la sous-exploitation chronique, on pouvait difficilement faire mieux… C’est donc encore une fois des nouveaux personnages pas utilisés, une histoire qui va dans tous les (mauvais) sens, des retournements ridicules au possibles et un érotisme grossier qu’on nous livre une fois de plus.

Irina an

C’est marrant, parce que l’OAV de la saison 2 sorti récemment corrige un grand nombre d’erreurs commises dans la série principale : ce hors-série est beaucoup plus drôle, plus inventif, le fan-service est bien meilleur et les gars ont ENFIN compris qu’il fallait mettre Irina à l’écran. Comme quoi quand elle suit pas le LN, la réalisation peut faire des trucs bien.

Tatenashi b

Un OAV assez long (40 minutes) pour Infinite Stratos 2, ce qui est appréciable vu son prix élevé (plus de 3000 yens en occaz’). Sur le contenu et avec le recul, c’est plutôt inégal. L’histoire de base est bonne avec les filles qui doivent défendre seules l’académie en plongeant dans le réseau informatique, Tatenashi qui repousse les envahisseurs physiques et la très bonne surprise de voir Chifuyu intervenir enfin concrètement dans un affrontement hyper-classe. Toute l’autre moitié est beaucoup trop convenue et n’émerveille guère vu que Ichika a tout le beau rôle de manière beaucoup unilatérale. Dommage.

Niwa

J’ai découvert Oda Nobuna no Yabô au musée du manga de Niigata, et franchement merci Niigata car c’était vraiment une claque. Yoshiharu est un lycéen ordinaire passionné par les jeux retraçant l’époque Sengoku. Un beau jour, il se retrouve transporté dans le passé jusqu’à ladite époque et constate avec surprise que le seigneur de funeste réputation Oda Nobunaga est en fait… une fille! Oda Nobuna de son nom, elle va embarquer le jeune garçon dans sa conquête du Japon. Un anime à mourir de rire rempli de trouvailles géniales dont ses personnages très typés mais diablement efficaces, dont Takenaka Hanbei qui se trouve être ici une loli stratégiste manuipulant un Onmyôji. En plus de tout cela, il arrive à apporter une ambiance de conflit et de complot surprenante, un suspense bien réel et m’a arraché quelques larmes.

ST Ranjo e

Honnêtement et sans vouloir être méchant, c’est là l’un des plus mauvais animes que j’ai jamais vu de ma vie… J’avais droppé Shinmai Maô no Testament (qui était déplorable dans son fan-service) pour commencer ce Seiken Tsukai no World Break dont les 2 premiers épisodes étaient prometteurs. Je ne sais si c’est l’histoire qui va tous les sens, l’animation au ras des pâquerettes, les scènes d’action sidérantes de vacuité ou la mise en scène inerte qui cause l’échec de cette série, ou peut-être est-ce la combinaison de tout cela en même temps? J’imagine même comme le LN doit être une purge… Un exemple tout bête : depuis le début, l’histoire n’arrête pas de teaser le fait que les personnages ont eu chacun une (ou plusieurs manifestement pour le héros) vie antérieure dans un contexte heroic-fantasy bien différent de l’environnement scolaire qui se déroule sur la plupart des épisodes, mais à aucun moment l’anime ne nous explique de quoi il retourne! Aventure classique d’étudiants avec des super-pouvoirs combattant des monstres pour sauver le pays, Seiken Tsukai no World Break est très similaire à Infinite Stratos dans l’approche, sans en avoir le dixième du génie, mais se permet de faire un énorme plagiat avec le personnage d’Elena qui a exactement le même comportement que Laura!

TX

Je l’attendais pas du tout celui-là, mais Triage X s’est révélé être une distraction solide. Je suis pas fan du design général des filles avec leurs proportions exagérées (dans le manga ça passe mieux), mais la réalisation et la mise en scène sont tellement au-dessus de la moyenne que je l’ai suivi avec intérêt. C’est un scénario classique d’une agence non-gouvernementale rendant la justice là où le système judiciaire et la police sont impuissants, avec en fond la recherche d’échantillon d’un virus mortel. Les ramifications ne vont pas bien loin mais les scènes d’action sont assez bonnes et le déroulement ne trahit jamais les attentes. Son seul point noir est sa fin extrêmement maladroite et trop rapide (seulement 10 épisodes).

Hestia a

En dépit de son extrême popularité au Japon et ailleurs, j’ai trouvé Dungeon ni deai o motometeru no wa machigai darô ka (que l’on appellera par son diminutif Danmachi pour des raisons évidentes) plus que quelconque. Développant une histoire bizarre dans laquelle les dieux de l’antiquité descendent sur terre pour se faire les mécènes d’aventuriers écumant des donjons, il rejoint Sword Art Online dans l’approche mais reste a des années-lumière de celui-ci sur tous les plans. Le fait est que cet anime, à mon sens, ne fait rien correctement : il a une héroïne hyper-sexy du nom de Hestia, mais il la laisse dans son église comme une potiche pendant la grande majorité des épisodes, histoire qu’on la voie pas… MAIS PUT**! Ca va à l’encontre de toutes les règles érigées en 30 ans d’anime! Ce ne sont là que les prémices du gâchis que représente Danmachi, qui avec une montée en tension la plupart du temps mauvaise, un scénario qui ne s’épaissit pas, des combats sans relief et une effroyable timidité quant à l’utilisation de ses personnages féminins, manque le cadre sur presque toute la longueur.

Tsubasa a

Pour la saison qui commence, c’est Symphogear GX qui s’annonce comme l’anime de l’été. Auteur de l’une des plus fantastiques entames de saison jamais conçues, il introduit des nouveaux antagonistes impitoyables et retors dans des affrontements de haute volée. Sur ces quelques premiers épisodes, l’anime va de cliffhanger en cliffhanger dans un suspense à tout rompre!

endEn jeux vidéo, une grosse partie de l’été est consacrée à Fire Emblem Fates. J’ai d’ores et déjà fini White Kingdom mais je pourrai ne vous en parler que plus tard, car mon organisation va changer. Petit bijou tactique, ce nouvel épisode pêche par une narration assez déplorable j’ai trouvé, notamment sur sa fin… débile, il n’y a pas d’autre mot. J’entamerai le 3e scénario, Invisible Kingdom, dès que possible pour voir s’il fera mieux.

Tales of Zestiria est en revanche un RPG beaucoup plus complet. Sa narration est riche et prenante en dépit d’un synopsis de base très classique, et son système de combat tout simplement magistral. Rapide, technique et impressionnant, c’est de l’orfèvrerie vidéoludique à ce stade.

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